Petit impromptu un vendredi soir!

Il ne fait pas encore très chaud en ces soirées de mai à Montréal et je n'ai pas encore le goût de me promener dans les rues de la Ville au 100 clochers des heures durant.

Mais ce soir, au détour d'un RDV d'affaires, juste pour gagner quelques sièges sur la ligne orange du métro, j'ai bifurqué par le Chinatown. Ça faisait longtemps!! Pas besoin d'un billet d'avion pour être dépaysé ici; 3 rues et hop, on est ailleurs! Du mandarin, des sinogrammes partout, des couleurs, des odeurs différentes et des tas de choses inconnues et comestibles!

J'ai goûté à mon premier gâteau de lune, une pâtisserie chinoise fourrée aux fèves rouges (du moins celle-ci).

Pour la petite histoire, vive Wikipédia !

"Le gâteau de lune (traditionnel : 月餅 ; simplifié : 月饼 ; mandarin : yùe bǐng) est une pâtisserie chinoise consommée pendant la fête de la mi-automne (ou fête de la lune).

Il contient souvent des jaunes d'œufs salés (en général de cane) dont la forme rappelle la lune. La surface est décorée de motifs en relief ou de sinogrammes auspicieux, ou bien indiquant le contenu pour faciliter le choix des clients. Il en existe en effet différentes sortes, dont certaines typiques d'une région donnée. Pour satisfaire la demande des consommateurs modernes, le choix s'accroît d'année en année, et comprend en 2006 des versions glacées.

Quelques-uns des contenus les plus courants : crème de lotus ou graines de lotus, cinq noix, pâte de durian, purée de haricots rouges, purée de dattes purée d'ananas confit, purée de haricot mungo, purée de soja, mélange de porc maigre haché, noix et fruits confits...

Aux gâteaux de lune est liée une anecdote historique : la tradition veut que le signal de la révolte des Chinois nan contre la dynastie mongole Yuan qui allait amener l'avènement des Ming ait été donné par le biais de messages cachés à l'intérieur de ces pâtisseries que seuls les Hans consommaient."