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Caribous en Douce France
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20 janvier 2010

Ma job en 2 D

Les jours défilent déjà si vite en 2010, à peine le temps de ralentir. Seul un rayon de soleil me rappelle à l'ordre; je n'ai pas encore profité de l'extérieur aujourd'hui.

M'enfin!! c'est l'hiver québécois, hein?

Je vous présente de temps à autre les coups de coeur de mon boulot de coordonnatrice média social en vidéo. Aujourd'hui, je vous présente le projet que je mène depuis novembre jusqu'à avril; Les Grands Prix Littéraires d'Archambault. Non point pour faire de la pub à mon entreprise mais vraiment pour la médiatisation des talents québécois, de cette littérature empreinte de ma culture d'adoption. Chaque semaine, et ce pendant 7 semaines, 3 auteurs en nomination viennent bloguer et répondre à nos questions sur Côté Blogue, comme des auteurs invités. J'adore ça! Quels beaux échanges!!

Quelques perles:

CarolineAllard" Le monde de la lecture se divise en deux clans.

               

Et d’après l’expérience accumulée au fil de mes nombreuses années de lectrice, ces deux camps sont composés d’irréductibles ennemis. Il y a le gang de ceux qui, pour s’y retrouver dans leur lecture, utilisent des signets, et la famille de ceux qui, pour ce faire, plient les coins de page.

Pour ma part, je l’avoue, je suis une plieuse invétérée. C’est d’ailleurs l’une des deux raisons qui font en sorte que vous ne devriez jamais, au grand jamais, me prêter de livres (la seconde raison étant que je ne les rends jamais). Je plie pour garder une page, je double-plie pour indiquer qu’à tel endroit, se trouve un passage formidable que j’aurai certainement envie de citer un de ces quatre… Parfois, dans les romans policiers, je pratique même le mini-pli : si, à la page 81, je subodore que le romancier a tenté de semer un indice crucial en essayant de ne pas éveiller mes doutes, je marque la page en signe de ma grande supériorité d’enquêteuse.

J’ai déjà tâté du signet, c’est vrai. J’avais entre 8 et 15 ans, je m’émouvais encore des photos de mignons petits chatons et des visages stylisés de filles arborant une larme au coin de l’œil - images iconiques de signets, s’il en est. Mais cette époque de ma vie, jalonnée de choix artistiques douteux, est belle et bien révolue. Exit les signets. De toute manière, entre vous et moi, les signets, ça tombe tout le temps. Et ceux qui sont conçus pour s’agripper au livre par toutes sortes de contorsions astucieuses de design m’énervent; ça fait une bosse!

Non, vraiment, les signets, c’est peut-être utile dans les Salons du livre pour les jeunes entre 8 et 15 ans qui les collectionnent, mais sinon, je dédaigne la chose. Livre après livre, contre les grands sensibles qui estiment que l’on porte ainsi atteinte à l’intégrité physique des bouquins, je plie.

Et vous?    

Si vous vous demandez dans quel livre insérer votre signet ou de quel livre vous irez prochainement abîmer les encornures, allez consulter la liste des ouvrages en nomination pour les Grands prix littéraires Archambault (insérer le lien). Et aussi, vous avez jusqu’au 7 mars pour voter pour votre livre préféré dans la catégorie Grand Prix du public! "

Publié le 19 janvier 2010 par Caroline Allard dans:                                 Porte-Parole


RajaElOuadili"La poupée est une réplique parfaite de...

La poupée est une réplique parfaite de ce que qu’on voulait que je sois quand j’étais petite fille. Elle ne parle pas, en tout cas celle de mon époque. Moi, je parlais et je parle toujours. Elle ne bougeait pas, à moins que nous le fassions pour elle. Moi, on ne pouvait seulement pas me retenir à la même place. Elle était jolie et bien tenue. Je suis jolie ne vous déplaise mais comme je me tenais mal!

J’ai toujours pensé que la poupée est le pire jouet pour une petite fille. J’en jouais à l’occasion et seulement quand j’en trouvais une à ma portée et n’avais rien d’autre à faire.

Comme je maltraitais les poupées! Elles ne m’ont jamais rien fait de mal. Comment pourraient-elles, si immobiles dans leur plasticité! Je les grondais. Que c’est beau et bon de se faire écouter, de dire ce que l’on pense. Je leur reprochais tous les maux qu’on me reprochait. C’était le mode d’emploi que j’avais saisie.

Mes petites amies me demandaient parfois de venir jouer à la poupée avec elles. Je les voyais faire. Elles en font leur bébé, leur élève, leur petite amie. Que c’est beau d’avoir une amie, une élève et un bébé si consentant. Je m’ennuyais!

Je n’aimais pas jouer à la poupée. Mais s’il le fallait vraiment et pas autrement. Alors, je réglais mon compte avec mon entourage.

               

Publié le 13 janvier par Raja El Ouadili dans:                                 Prix de la relève                                

À découvrir sans délai!! sur 21 livres, il m'en reste... 18 à lire??! J'avance!

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