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Caribous en Douce France
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8 juillet 2007

Un beau dimanche de Juillet

Comment se passe la vie des Rouxel-Josse par un bon dimanche de Juillet par exemple?
Avec la plus belle improvisation du monde!

Après une journée en librairie, un sourire fatigué au bord des yeux, je retrouve avec délice un grand énergumène qui ne trouvait pasromanjardin son seau à serpillère! Pour calmer l'énervement qui menace de gâcher le repos dominical de mon homme, je propose une balade en vélo, histoire de prendre l'air.
Soit! Mais il faut d'abord réparer mon vélo, car quoique peu sûre sur toute autre chose que mes 2 pattes, je ne compte pas me remettre à la bicyclette avec des petites roulettes! Bref, une chose en entraînant une autre, ce pauvre vélo est vraiment mal en point et Mr le Géant s'attaque aux freins, à la selle, au panier (point d'osier mais tout aussi cute!)... Je me retrouve à patienter aux pieds du sauveur de la Petite Reine, munie du Roman des Jardin. Comme je rie sous cape, agacé de ne point être de mèche avec la caucasserie de mes personnages, Ronan veut entendre les jardinesqueries à haute voix. Et voilà comment trois heures de temps, entrecoupées d'une commande de pizza et d'un coucher de soleil, s'écoulent doucettement en amoureux, sans télé, les pieds dans l'herbe, à humer le parfum que porte notre maison, celui du tilleul...

Humm, qu'il fait bon vivre*

roman_des_jardinLe Roman des Jardin

Dois-je avouer que, soudain, j'en ai eu assez de me cacher publiquement en écrivant des romans de bon garçon ? Que mes petites épopées sur l'extase conjugale m'ont paru, la quarantaine venue, bien pâlichonnes au regard des folies de ma famille ? Bon sang, me suis-je dit : jusqu'à quand auras-tu peur d'être un Jardin ? Il faut admettre que le sang des Jardin est un breuvage à haut risque. Une gorgée, et bas les masques ! Cap sur les sentiments incorrects ; sur des fièvres bizarres, loufoques, grisantes ; sur ces hurluberlus qui font ma tribu et qui embellirent leur vie de magnifiques audaces...
Le résultat est là : dans ce roman vrai, je perce mes abcès de silence.
Je vagabonde enfin au sein de ce clan qui, à lui seul, incarne la fantaisie, l'irrégularité en tout et un moment d'incroyable liberté. Pour la première fois, je redeviens un Jardin. Suis-je digne de ces grands fouleurs de principes ? Je leur dois, en tout cas, la meilleure part de ce que je suis.

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Commentaires
A
c'est chouette la vie des fois...
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